Le présent article a pour ambition de compiler les impressions et retours de coureurs, d’observations en tant que zod-man et de quelques nav. perso, cela n’engage donc que son auteur (ma vérité, votre opinion ! Selon la formule Gorafienne ).
Ce préliminaire fait, toi pas s’affole, gentil constructeur, la force de la F18 c’est qu’il y en a pour tous les goûts.
Tu veux un bateau facile, polyvalent avec une bonne côte de sortie, et en plus tu es pas léger (>155 kg), le seul point faible (3/5 c’est à dire pas mieux que les autres) est le portant, il est royal au dessus 10 knot au près (4 à 5/5), c’est le Nacra infusion Mk2. Cette seconde évolution, même pour un canot ancien donne de top résultats. Il suffit de se souvenir de la 6ème place de Moana Vaireaux / Manon Audinet sur un Mondial 2013 stratosphérique obtenue sur cata ancien avec des heures de nav. Besson et Lagarrigue le sorte de la boîte et il claque l’Eurocat 2013. Tu rétorqueras: » ces gus auraient gagné sur un âne avec marqué F18 dessus » et tu n’auras pas tort, camarade lucide.
Le Cirrus R avec les voiles Performance Sails ( du plancher et surtout ordinateur de Peter Vink qui est aussi le co-associé de Gunnar Larsen chez Cracra), c’est le canot du moment qui peux te faire croire que tu es meilleur que tu ne l’a jamais rêvé. Impérial dès 12-14 knot (4-5/5 au près et idem au portant), le pari architectural d’Emmanuel Boulogne, du chantier du nord reste toujours un peu plus délicat dès que le vent tombe (pas le sujet à St Barth !) et une superbe machine à gagner comme l’ont prouvé les « vieux » Fred Duthil/Moreau (avec des voiles All Purpose) ou les jeunes frangins Hainneville. Attention cela reste un peu technique et il faut être précis et suivre à la lettre les indications du gourou. Accepte le style brusque et viril.
Le C2 de Mr Goodall c’est celui permet de se concentrer sur le plan d’eau. Héritier du Capricorn de Martin Fischer, il est doté du gréement type kangoorou, tu blindes le gréement tu tires sur la ficelle et ça marche. En plus le tuning guide et les évolutions régulières (le foc suite au dernier mondial avec Dieu Ashby) font que le support est très efficace si tu abuses pas du Mac Do. Si tu es fin barreur c’est encore mieux.
Un support technique radical avec la déco de fou c’est le Phantom d’Alex Udin, un plan Fisher aux stéroïdes. Plutôt technique avec l’espar topissime du Cirrus R, et ne pas oublier qu’il est développé par et un peu pour des top guns. Si tu es aux alentours de 160 kg d’équipage c’est mieux, tu peux utiliser 100% des dérives. Gros potentiel et bateau attachant. Pas besoin de caler les dérives (private joke).
Le WildCat Hobie mérite une release mais ce n’est pas la volonté du chantier qui vise la monotypie. Développer un jeu de voile avec un mât français et ça le fait, à mon sens. Dis Mr Hobie tu veux jouer ?
Le ShockWave (je sais, les notres 2008 et 2013 sont en vente mais on verra sur quoi on navigue en 2015, may be encore ces bons supports) dans sa version Mk2 a de bons atouts: la molle, la brise tu es confort quand les autres transpirent, et le portant (5/5 avec un spi North ou iSails à 650€ TTC), mais un trou de performance pour le près au-dessus 10 knot. JC de Siréna conscient de cela le livre maintenant avec un mât Cirrus (c’est une manie) et des voiles Performance Sails (c’est une manie -bis).
Alors, heureux ?
La F18 avec des bateaux d’occasions à partir de 7.000€ compétitif est une série incroyable pour progresser et faire du catamaran de sport. La classe est sympa, mix élégant de jeunes teigneux et d’anciens, pas si anciens. Les épreuves sont de folie du raid exotique au Mondial et tu régates en temps réel sans concession. Retrouver ici les 5 raisons pour vivre la F18 et bonne réflexion/hiver !
La remarque finale est sur le vieillissement de ces magnifiques bêtes de course. Attention à ne pas perdre un niveau de finition et d’échantillonnage qui font la longévité de supports dont le prix neuf dépassent 20.000 roros.
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