Des appendices complexes, un vol stable et Louis Viat explique le travail d’une équipe structurée qui prépare le rendez-vous de septembre. La petite coupe de l’América sera passionnante.
Ces vidéos « pas officielles » sont très intéressantes. Elles montrent que l’exercice du non archimédien n’est pas encore aussi fluide que voudraient nous faire croire les images issues des services de comm. . Comme pour les « Faucheurs de marguerites » du début du XXème siècle on est bien dans une phase de découverte mais menée avec les outils technologiques et à la vitesse internet de notre temps.
Car ces vidéos sauvages, permettent surtout de mesurer l’avancée fantastique faite en quelques mois sous l’impulsion d’une compétition féroce entre équipes techniques et naviguantes affutées. L’hydroptère de Thébault fait figure d’ancêtre un peu pataud, au point que l’on peut se demander si le choix d’un catamaran pour voler n’auraît pas permis au rêve de Tabarly de se réaliser plus tôt . Soulignons ici le rôle à la fois discret et central des Classe C d’une Little Cup qui s’annonce incroyable et qui aujourd’hui reprend et irriguent complètement les autres catas volants que ce soit Hydros pour les vols de Misha Herskeerk sur le DNA ou l’interaction entre le flying Phantom et le projet de Cammas/Groupama.
Le drame de la perte d’Andrew Simpson permet d’appréhender aussi les contraintes mécaniques fortes liées aux « amérissages ». A la fois pour le support qui encaisse des chocs, mais aussi pour les marins volants. En début d’année, Jérémie Lagarrigue du projet Hydros est passé près d’un accident grave et il a du porter une minerve après un « touch down » qui s’avère jamais anodin. Les catas n’ont pas de train pour rentrer dans l’eau, ils volent vite ont une inertie certaine et le « terrain » n’est pas toujours lisse.
Gilet rembourré, casque, coach/sécurité ultra-rapides sont des paramètres nouveaux à la hauteur de l’enjeu de la découverte de ces espaces nouveaux.
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