Dériveurs, Planche à voile, Match race, Dériveur, Match race, Course au large, Match race, institution, Dériveur, Match race… Voici approximativement la séquence des news du site de la fédération française de voile depuis juillet. Alerté par des camarades j’ai cherché vainement une brève sur les Mondiaux F18, Dart18 ou le Championnat d’Europe Hobie Cat 16. Rien, nada. A la trappe les titres et podiums internationaux de l’été 2011 des Haineville/Fanouillère (1er jeune Mondial F18), Bellet/Bellet (3ème jeune Mondial F18), Wibaux/Wibaux (3ème Mondial D18), Domand/Blondeau (2ème Européen HC16 Youth), Tiffon/Eliot (3ème Européen HC16 Youth), Martin/Hilliard (Champion d’Europe HC16). De vieux restes d’une certaine morgue vis à vis du catamaran de sport, simple engin de plage, ou simplement l’oubli que nous sommes au XXIème siècle et que la voile sportive est maintenant synonyme de vitesse. Si je ne sais pas qui fait du Match race en France hormis l’équipe de la fédération française de match race, pardon de voile, je crois savoir que la petite compétition emblématique de cette spécialité a choisi un nouveau support pour sa prochaine édition: un catamaran de sport.
En regardant la vidéo, il est facile de comprendre que le temps de la rigolade est passé. Comme le dit Grant Dalton, le big boss de TNZ -dans tout les sens du terme, ce gars à une carrure de déménageur- dans le Café de la Marine : « la Coupe, c’est le boulot ». Les choses sérieuses impliquent du personnel sérieux, Darren Bundock (AUS) une des meilleures gâchettes de la planète remplace Russel Coutts. Ce dernier reste à bord. Peyron et Pacé sont très sympas et l’humilité des Champions qu’ils sont mérite le respect. Cependant dans catamaran de sport il y a sport et on peut penser que cette dimension qui consiste à jongler avec la limite n’est pas très « offshore » pour reprendre la terminologie de Peyron. Cette « border line » attitude mérite les spécialistes de l’acrobatie une coque en l’air sans routeur, ni instrument. Surtout à cette période cruciale si l’on veut briller et espérer séduire les investisseurs . Ainsi à la barre d’un AC45 « équipe de France » je verrai plutôt: Pennec, Besson, Guichard, Revil ou Backes. On a le choix, c’est dingue, et c’est sans doute pas mon dernier mot Jean-Pierre
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