Comme les kites les catamarans de sport volent. Une coque au moins depuis plus de 30 ans et maintenant deux. Ainsi, un peu agacé (le mot est faible) par le manque de considération de la FFVoile quand à l’importance économique et sportive du catamaran de sport en France, des responsables élus de la voile sportive rapide sur deux coques pensent à se rapprocher de la position externe de leurs camarades du kite et de la fédération de vol à voile.

L’intersérie systématique est un échec

Continuer à vouloir imposer un modèle en échec: celui de l’intersérie systématique devient pathétique. La même rengaine année après année pour finir par phagocyter l’Eurocat ou le Duc d’Albe pour essayer de faire vivre un « Championnat de France » intersérie est le comble du ridicule.
Surtout quand ce sont des jeunes qui s’imposent sur un Championnat pour les séniors…
L’intersérie est nécessaire pour faire régater les bateaux d’un même club ou port.
Cependant même en habitable à Brest, la grand messe des « gros qui penchent » (expression de Loic Peyron) c’est bien en temps réèl. Comme les JO, la Coupe, le TFV, la Figaro etc…

Neuf Finn sur une régate régionale seront classés en … intersérie

Les succès des Mondiaux Dart (+130 équipages) ou F18 (+160 équipages) en dit long sur la volonté des pratiquants actifs de notre sport: celle d’une régate en temps réel, sans les ratings variables à embrouilles. Malgré ces faits le département voile légère a choisi d’augmenter le nombre de bateaux nécessaires d’une même série pour valider une régate en temps réel sur une régate d’un modeste grade 5 (régionale). On ignore et la volonté des compétiteurs et la crise: tous en intersérie obligatoirement, c’est un oukase fédé. Neuf Dart 18, F18, SL15.5 ou Finn sur une régate régionale, seront classés en intersérie… sans rire.
On note que la voile habitable, reposant largement sur une pratique locale portuaire, n’adopte pourtant pas cette dérive.

Le plus hilarant est que les tenants du dogme « l’intersérie pour sauver la voile » ne savent pas observer leur propre pratique. Il suffit de voir le développement inexistant du skiff en France, très en retard par rapport aux autres pays européens qui repose exclusivement sur ce modèle depuis 10 ans et parvient à peine à regrouper quelques dizaines de pratiquants.
Encore plus drôle, un championnat d’europe skiff en France à Carnac c’est 90 anglais, 10 français et c’est en temps réel (sinon les brits y viennent pas ?). Franchement on se marre, c’est dur à bouffer un chapeau breizh ?

Le massacre de la filière jeune

Surtout le massacre de la filière jeune catamaran avec l’arrêt du co-financement des Tykas en 2007, la suppression d’un titre féminin cadet en 2011 alors que la catamaran olympique est devenu mixte, et au nom d’un dogme qui oppose des séries complémentaires en terme de formation, signifie l’éradication d’une partie de la flotte junior en 2013, montre une vue courte et j’ose le dire conduit à gâcher une énergie sportive basée essentiellement sur les clubs.

Tuer la filière jeune Hobie Cat 16 (diminution des quotas et un inédit Championnat de France espoir avec deux séries pour un titre en 2013, alors que, dans le même temps l’effectif sur le Championnat espoir des 29er, repose sur une fiction avec plus de quota de participation que de pratiquants, est lui maintenu) est une des grandes « réussites » de la politique sportive catamaran de MM Churet ( voile légère) et Fraboulet (commission jeune).
C’est un peu dommage, absurde et lamentable, surtout lorsque l’on sait que les champions actuels du catamaran de sport viennent quasiment tous des flottes internationales exigeantes du support banané emblématique et historique de notre sport.

Casser ce qui marche est ahurissant, car le niveau sportif en catamaran de sport est bien là. Il suffit de demander au vainqueur du Vendée Globe qui affronte courageusement l’Himalaya sportif de la F18 ou à Iker Martinez dont la transition 49er, Nacra 17 représente un beau défi sportif avec marge de progression.

Dans ce contexte on ne peut que se réjouir que le département FFVoile haut niveau ai repris la main sur l’équipe de France jeune: « les bleuets ». Un peu de pragmatisme et de bon sens ne peut que faire du bien.

Le président Champion obligé de monter au créneau

Le malaise de l’administration de MM Churet et Fraboulet touche toute la voile légère cependant. En effet lorsqu’une réunion est organisée au printemps avec les classes c’est le Président Champion qui en devenant la puissance invitante, met son poids et son crédit dans la balance. Malencontreusement le Président des F18 est oublié dans la liste des invités… Président élu par des compétiteurs d’une des plus grosses séries françaises qui attend toujours un courrier d’excuses ou d’explications.
C’est malheureux car les dirigeants de la F18 auraient pu expliquer la bonne santé de leur pratique au niveau national dans la crise économique et au niveau mondial.
Cependant au vu du compte rendu cette réunion reste par trop dans la philosophie habituelle du département voile légère: « on a tout compris ici dans les bureaux et on va vous l’expliquer » au lieu d’un plus modeste, certes, mais plus enrichissant: « nous partageons la même passion, que pouvons nous faire ensemble ? »

Un vice-président catamaran de la FFVoile ce serait encore mieux.

Pour le haut niveau, le catamaran est plus porteur de médailles pour la France que d’autres disciplines véliques. Alors si l’on regarde les moyens consacrés par la FFVoile au catamaran de sport (2 cadres en France et un à l’ENV,) on se dit que les fonds de l’Etat serait sans doute mieux à partager avec nos camarades du kite…
Les moyens accordés par la FFVoile au Match Race (international, Championnat de France féminin) sont sans rapport avec la pratique française de la voile ou son développement sportif.
Paradoxalement le seul projet sur la Coupe français, haut lieu du match race s’il en est, celui des jeunes, repose sur un effectif principalement issu de la filière jeune catamaran, dont le barreur venant du Hobie Cat 16 (il faut aussi manger l’étiquette du chapeau breton…).

Une commission catamaran, pas seulement technique et croupion du bureau exécutif, mais aussi « politique » c’est à dire avec un pouvoir de décision délégué à un responsable (pratiquant, histoire de parler de ce que l’on sait) élu du conseil d’administration et membre de droit du bureau exécutif serait un début de meilleure considération de la FFVoile pour le catamaran de sport et ses pratiquants. Un vice-président catamaran de la FFVoile ce serait encore mieux à l’heure du Nacra 17, de la Coupe de l’América et des revenus des clubs qui reposent l’été principalement sur le catamaran de sport…

Franck Tiffon
administrateur de la FFVoile

PS: chacun peut noter que la fédération de vol à voile n’existe pas pour les bateaux, c’est la fédération des planeurs desquels les catas à ailes rigides se rapprochent, nos amis du kite dépendent eux de la fédération de vol libre , un épithète attractif ;-)

Yoann Trecul, Paul Melot 7th in their race, one of the best youth (- 23 years old), FRA 7: Benjamin Dutreux, Gatien Planson on ShockWave mk2, youth also and very fast until another (well known) concurrent does not respect starboard priority , they have to go to the beach and repair.

Back to shore because of "ze orage"

One race today for the 4 groups, waiting for thermic wind, whiche remains quite instable. Departure line advantage vizor, right side of the field better but some lefty shift make the game interesting. Nice weather till bad clouds come with thunder, then the comittee prefer see the fleet ashore an decide at 18 pm to open the « tapas » buffet  and wine bar…
Great day indeed for the competitors, hundred story to tell, the best guy are in front ant it is difficult to be in the first half. Story of the day for Emmanuel Dodé et Fred Moreau:  » at the first tack Emmanuel fell in the water, happily we break nothin, 35th at the first mark, then we gybe set, we use the shift and the speed of our Cirrus R downind to gain several place, use again the shift in the second upwind, winning again, then we manage to finish 5 … »

Une course aujourd’hui pour les 4 groupes après avoir attendu la brise thermique qui demeurera instable. Ligne de départ avantagée viseur, un plan d’eau favorable à droite mais avec des « gauches » rendant le jeu intéressant. Beau temps jusqu’à des nuages menaçant et des éclairs arrivent. Le comité décident alors un retour à terre et décide à 18 heures l’ouverture du buffet de tapas et du bar à vin..

Superbe journée pour les compétiteurs , des centaines d’histoires se racontent, les meilleurs sont devant et il est difficile d’être dans la première moitié. L’histoire du jour est pour Emmanuel Dodé et Fred Moreau: « au premier virement Emmanuel tombe à l’eau, heureusement il ne casse rien, 35ème à la première marque, on « gybe set » (empannage à l’envoi du spi), en jouant sur les rotations du vent et la vitesse de notre Cirrus R au portant nous gagnons plusieurs places , dans la seconde montée idem et nous finissons 5ème de la course…

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