Les français devant ! photo: Gilles Martin-Raget ACEA

“Il y avait beaucoup de pression sur cette course,” confie Loïck Peyron, skipper d’Energy Team. “Nous avons pris un bon départ et creusé l’écart. Au portant, c’était difficile de nous défendre face à Jimmy (Spithill) et son équipage. Le stress était à son comble même si cela nous a aussi permis d’avoir un final encore plus passionnant. Jusqu’ici, les situations piégeuses dans de petits airs nous réussissent mieux que des conditions plus ventées. J’y suis aussi plus habitué et j’essaie alors d’être le plus détendu possible. Le ‘must’ évidemment est de prendre un bon départ puisque, le plus souvent, les bateaux qui partent bien, finissent par gagner. Nous sommes une petite équipe et nous débutons. Cette victoire est symbolique pour nous. »

Entre la bande annonce de jeu vidéo et celle de péplum, bien au delà des palinodies ibéro/isafienne relatives à l’avenir Olympique (ou pas;-) de nos frères babouins, nous pouvons penser que la voile spectacle est un futur incontournable de notre sport. Des courses courtes, si possible des crash qui motiveront la plus grande partie des (télé)spectateurs, cela n’enlève rien au talent des sportifs, ni à la difficulté de l’exercice. C’est autre chose. Nous passons inexorablement de la voile Tabarly à la voile SuperMario.

Ceci dit, ci-dessous le propos d’un pratiquant expérimenté Philippe T., si la lettre dans la GV m’importe peu, je pense comme Philippe, que plus les bateaux sont proches plus le jeu est riche.
Et un des succès des spectaculaires AC45, est aussi induit par la monotypie ( « One Design » pour les amateurs de la novlangue) qui autorise les batailles serrées et spectaculaires.

« I HAD A DREAM……

Un bon bateau qui marche très bien, plutôt un peu mieux que les autres,pas plus cher, bien diffusé avec un V dans la voile..
Un peu comme à l’époque le 505, 470, le Laser, le HC18 et même le D18..
L’intersérie existait déjà mais une majorité de régatiers avait envie, sans structure de régater sur les mêmes bateaux « mano à mano ».
Cela a marché et marche encore.
Mais non ! On cherche la bateau qui tuera celui qui marche bien, celui qui permettra de suppléer nos erreurs de nav. pour gagner quand même..
Moralité rien ne sortira et tout le monde mourra dans la diversité des supports..
Wahou, je déprime.. Mais, c’est vraiment ce que je ressens.
Une « rule box » est un pis aller et se termine toujours mal, avec inflation des coûts, contournement des règles etc…
Pourtant je pensais l’inverse à la création de la F18.
Achetons tous le bon bateau du moment, on le garde 5 ou 10 ans et on change quand un autre modèle apporte un nouveau gros plus..

Philippe T. « 

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