Cette vidéo est l’illustration des propos de Philippe Presti , le coach d’Oracle, dans Sud-Ouest: « Avant, il fallait naviguer pour partager les émotions, c’était un sport participatif. Avec les AC72, la voile est spectaculaire, belle à voir et à la limite, on n’a plus envie d’être à bord, parce que c’est un sport extrême. Cela a marqué les gens, même les personnes qui ne sont pas familières de notre sport. »
Sailracing Magazine est une des références anglo-saxonnes des magazines de voile. Sous le titre: « Why Glenn Ashby, not John Kostecki, is the real root of Oracle Team USA’s problems. » l’auteur explique que les changements chez Oracle: Kostecki out, Ainslie in, ne résoudront pas le souci des defenders.
En effet c’est la sublime capacité de régleur d’aile d’Ashby qui fait la différence.
« the real key to Emirates Team New Zealand’s blistering upwind speed is not about foils, or wing design (well maybe a bit) – it’s actually the sublime skills of their wing trimmer Glen Ashby who can literally make the huge solid sail do whatever he wants. «
Tu m’étonnes ! Barreur hors norme en Classe A (octuple Champion du Monde), double médaillé Olympique en Tornado, X fois Champion du Monde en F18 comme équipier de Darren Bundock, il est au firmament du catamaran de sport. Maître voilier, l’homme de Bendigo fait partie de la triplette incroyable d’australien avec Booth et Bundock.
Il réussi a conjuguer, finesse extrême des capteurs, capacité de « théoriser » avec pertinence ses sensations et grande capacité de faire corps avec une interface complexe comme un Classe A ou les manettes, boutons de l’AC72.
Cette gestion « soyeuse » du réglage moteur, le fait d’accéder au mode vitesse au près est l’apanage des top gun du catamaran capable d’accélérer longtemps une fois calé. Alors que les autres supports doivent gérer des équilibres trop précaires pour se concentrer avec finesse sur le haut.
En 2010 Glenn Ashby équipait un certain Spithill sur le Championnat du Monde Formule 18 à Erquy. Ils ont fini 19ème, ce qui est remarquable, mais laisse à penser qu’il aurait été plus cohérent avec la démarche moderne (c’est à dire catamaran) que Russel Coutts fasse appel à d’autres pointures du bicoques pour contrer un des Maîtres de la voile sportive du XXIème siècle.
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