Un exemple de collaboration entre la classe (représentant les pratiquants), le corps arbitral et l'organisation. C'est un modèle du genre dans une série où concilier l'engagement physique avec la convivialité requiert une approche fine.

La Formule 18 reste une série phare pour le catamaran de sport au niveau international. Véritable carrefour entre pratique des raids populaires ou exotiques et parcours construits, cette série est l’aboutissement/tremplin de jeunes issus de la filière fédérale. La F18 s’impose aussi comme la série voile légère de référence sportive pour les coureurs du large (Cammas en 2010, Gabart en 2013) et de nombreux aspirants à l’Olympisme. Ce qui fait le bonheur de club-member affutés ou plus simplement encore de tous ceux avides de trouver des sensations fortes et facilement accessibles sur des bateaux fiables et marins. Cela avec une fourchette de poids d’équipages large permettant la performance  de 140 à 165 kg.

On y retrouve des supports performants qui peuvent être des quasi-protos qui évoluent rapidement mais aussi des F18 que chacun peut acheter et gagner avec en l’état (si on a le talent ). Cela démontré une fois de plus par Billy Besson et Jérémie Lagarrigue qui ont confirmé la semaine dernière, leur performance du Mondial 2012 avec un Nacra Infusion MK2 livré sur le parking de l’Eurocat. Mieux, le marché de l’occasion permet de trouver des bateaux performants (top 20 d’une épreuve internationale) pour des prix compris entre 6.500 et 10.000 euros. Chacun peut donc trouver le support selon sa philosophie de la course, ses moyens et peut s’amuser avec le jeu exigeant et enivrant de la régate au sein d’une flotte intense.

Une association de classe forte avec des bénévoles compétiteurs investis est une autre clé qui permet de comprendre que la F18, c’est la série magique.