Artémis emporte deux des 3 courses du jour, frissons cocardier (enfin !) avec les belles régates de l’équipe de Loick Peyron, deux fois en tête assez longuement dans 10-15 knot instables en force et direction (vous pouvez revoter pour le Baulois bavard ;-) ), il déclare:
« Superbe journée dans des conditions magnifiques avec de bons départs pour nous à bord d’Energy Team. Je suis content de la manière dont nous commençons à comprendre certaines choses. Nous avons aussi essayé une nouvelle configuration d’équipage avec Jean-Sébastien Ponce au réglage de l’aile et à la tactique à mes côtés. J’ai donc continué à parler en Français ce qui s’est montré bien efficace. »
Trois courses en flotte demain à partir de 15 heures.


En regardant la vidéo, il est facile de comprendre que le temps de la rigolade est passé. Comme le dit Grant Dalton, le big boss de TNZ -dans tout les sens du terme, ce gars à une carrure de déménageur- dans le Café de la Marine : « la Coupe, c’est le boulot ». Les choses sérieuses impliquent du personnel sérieux, Darren Bundock (AUS) une des meilleures gâchettes de la planète remplace Russel Coutts. Ce dernier reste à bord. Peyron et Pacé sont très sympas et l’humilité des Champions qu’ils sont mérite le respect. Cependant dans catamaran de sport il y a sport et on peut penser que cette dimension qui consiste à jongler avec la limite n’est pas très « offshore » pour reprendre la terminologie de Peyron. Cette « border line » attitude mérite les spécialistes de l’acrobatie une coque en l’air sans routeur, ni instrument. Surtout à cette période cruciale si l’on veut briller et espérer séduire les investisseurs . Ainsi à la barre d’un AC45 « équipe de France » je verrai plutôt: Pennec, Besson, Guichard, Revil ou Backes. On a le choix, c’est dingue, et c’est sans doute pas mon dernier mot Jean-Pierre ;-)

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