Le personnage force la sympathie, pas seulement car c’est un excellent communiquant. D’abord, c’est sa fidélité , car après un parcours sportif remarquable (une médaille de bronze au JO et une foultitude de titres nationaux et internationaux), il n’a pas abandonné le Tornado dès que les sirènes Olympiennes se sont détournées du magnifique plan de Rodney March. Ensuite car il a su anticiper les demandes de mixité du CIO et montrer que l’on pouvait être Champion du Monde avec une équipière ravissante; Nahid son épouse et un spi de 24 m2. Enfin par son approche certes modeste du circuit Extreme 40, mais surtout particulièrement ouverte, un équipier local à chaque fois et un drapeau Européen à l’image de l’équipage: Bruno Dobois (CAN, une vision large de l’Europe , Sebbe Godefroid (BEL), Nicolas Heintz (FRA) and William Wu (CHN) pour l’étape Chinoise du circuit où ils obtiennent une honorable 8ème place. Etape Chinoise sur laquelle l’équipage du Team Gaebler gagne 3 courses dont une en match-race contre Ian Williams et lui inflige 2 pénalités durant le pré-start… Excuser du peu. Ce qui est particulièrement réjouissant au final c’est l’enthousiasme et la férocité sur l’eau digne d’un junior dont fait preuve Roland Gaebler et sa capacité à donner une dimension nouvelle à notre sport. Il est un des promoteurs du close-combat sailing cher aux organisateurs de l’Extreme 40, durant la semaine de Travemünde, cela s’appelle la « speed sailing arena ».
avr 182011
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