Sur le blog Au Large, intéressante description de l’AC45, malgré un humour agréable on peut percevoir, à tort sans doute, un léger manque d’enthousiasme. Pas une fois n’est évoqué le plaisir de naviguer sur un AC45. Ce qui peut se comprendre. Car comment demander à des spécialistes du Paris-Dakar de passer à la F1, ou des coureurs de marathon de performer sur un 50 mètres en salle. Le tout sans béquille électronique, juste au feeling. Pourtant cela reste particulièrement incroyable de tourner seul autour du pôle sud ou de battre des records océaniques avec des bateaux toujours plus gros, mais est-ce vraiment le même sport que des régates au corps à corps en équipage sur des monotypes ? Comparer alors le parcours de Green Comm à Cascais face aux 2 français peut-être cruel. Vasilij Zbogar, figure olympique du laser slovène, que tous les lecteurs connaissent, vient de botter des derrières tricolores médiatiquement consacrés. Cela avec une équipe qui revendique seulement 7 jours de nav. sur l’AC45. Juste à côté en Extreme 40 l’équipage français qui tient le choc face aux anglo-saxons vient à 50% du haut de la hiérarchie du catamaran de sport, c’est à dire l’olympisme Tornadique. Si je rajoute que dans le même temps Mitch Booth pourtant légende vivante des anneaux, du Hobie et de la F18 débarque de China Team après une performance portugaise « moyenne », on pourrait imaginer que dans une logique « équipe de France » certains noms de spécialistes remontent. L’utopie suivante seraît de voir se regrouper les deux défis français, il n’y a qu’un 15 tricolore pour le Mondial de rugby, non ? D’autant qu’en Hobie 16, F18 (et avant en Tornado), les grenouilles continentales ou de l’océanie, à moyens équivalents, s’accrochent ou l’emportent sur les australiens, USiens et autres kiwis.
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