Remarquable organisation à terre comme en mer
Ce mondial a tout de même mis en relief le savoir faire américain en terme d’organisation d’événement. Ce fut le meilleur championnat du monde auquel j’ai participé. Conditions de rêves, repas très conviviaux et appréciés des coureurs tous les soirs, bénévoles mobilisés et très sympathiques… Bref une réussite d’ores et déjà sur le plan humain.
Ensuite les parcours et les conditions de navigation ont été proches de la perfection : 13-18 noeuds quasiment tous les jours avec du soleil, des parcours très bien mouillés sur lesquels nous faisions deux tours sans être gênés par la flotte suivante. Trois manches par jour d’une heure de moyenne avec un temps d’attente très faible entre chacune d’entre elles.
Un top 10 largement accessible mais qui nécessite de l’entraînement
Pour ce que est de notre résultat personnel nous sommes évidemment déçu par rapport à notre performance de l’année précédente (NDLR: 15ème cette année, 8ème l’année dernière) mais à la fois lucide sur le manque d’entraînement de notre équipage. Au final on s’aperçoit tout de même que le top 10 était largement accessible (cf: le nombre de points qui nous sépare du 7eme, Darren Bundock) avec davantage de maîtrise sur les manches finales.
Deux générations de F18
Ce championnat montre également que le circuit Formule 18 navigue à deux vitesses : les Nacra, C2, Phantom et Cirrus R possèdent un net avantage sur les bateaux de seconde génération tels que le Tiger, le Capricorn et peut être même le Nacra de première génération (MK1) et le Wild Cat.
Du F18 au Nacra 17
Désormais Antoine et moi nous tournons vers l’olympisme et sa préparation en Nacra 17. Nous allons continuer à naviguer ensemble sur le circuit F18 lorsque nos emplois du temps seront compatibles.
Le prochain mondial en Italie devrait ravir tous les régatiers de la classe…
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