Une politique fédérale qui plombe la filière catamaran
L’ouverture du Championnat espoir glisse à Martigues est l’occasion de revenir sur les décisions fédérales qui ont réduit année après année la filière catamaran jeune.
En 2011 on avait 19 équipages Hobie Cat 16 et 26 équipages SL16 classés sur le Championnat de France à Brest, trois ans plus tard après un dramatique championnat 2013 où 2 supports différents avaient un seul titre, procédé qui visait à éjecter le Hobie Cat 16, en effectif stable depuis 2008, il ne reste cette année que 32 équipages en SL16… une perte de 30% d’effectif pour les 16/20 ans. Au delà d’un aspect quantitatif il faut noter que tous les équipages qui ont moins de 21 ans, pour lequel ce championnat est donc ouvert et sélectionnés en Equipe de France jeune -bleuets- ces 2 dernières années (Robert/Perron, Molina/Ravon, Dijou/Lecroq, Tiffon A/Eliot, Hublet/Hublet, Tiffon T/Hugues) sont absents de Martigues en catamaran. Un souci, peut-être ?
2011, toujours, pas moins de 51 équipages en SL15.5 à Brest: 38 en masculin/mixte et 13 équipages féminins. Ici c’est la suppression du titre féminin en 2012 pourtant ayant toujours satisfait le quota de 10 équipages, qui explique, avec l’arrêt du cofinancement Tyka base de la pyramide, un effectif à 32 équipages en 2014, soit une perte de 37% d’effectif chez les cadets. On note que 2014 est un poil mieux que 2013 (28 équipages 15.5), cependant le mal est fait.
Bravo aux jeunes et aux clubs qui persistent dans notre sport, signer la pétition, faites remonter ces informations dans vos clubs.
Les Clubs ont une petite part de responsabilité, ce sont eux qui élisent leurs représentants via les ligues ( Grands Électeurs ) Il faut qu’ils en prennent consciences, car on voit que les Élus FFV ( présent depuis longtemps ) sont partis dans un délire abyssales ( idem pour la planches, 29er participation étrangère ??? )
chacun doit réagir et faire entendre sa voix.
Félicitation à tous pour ce Chpt de Fce, mais particulièrement au jeune DORANGE que cette fédération a essayé de casser sous différents prétextes et par tous les moyens, qui leur montre en remportant tous les titres 2014 qu’il est plus fort qu’eux ! un très grand BRAVO.
Bonjour,
Les dirigeant fédéraux et notamment « voile légère » sont-ils ?
Aveugles : Savent-ils lire les résultats français aux divers championnats internationaux
Sourds : Il n’y a de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre et je crains qu’ils ne veuille rien entendre !
Infaillibles : Même l’infaillibilité du pape a été remise en question, mais on ne touche pas à celle de la FFV.
Tout ceci me navre ! Heureusement les faits, qui eux sont patents et ne supportent pas la discussion, donneront raison à « Changeons notre Fédération » :
Cet été, économiquement plutôt morose et avec une météo vraiment peu engageante sur la côte varoise à confirmé une nouvelle fois l’engouement des vacanciers pour le cata tant en NACRA 500 qu’en DRAGOON nous avons fait le plein. Itou en location.
Le grand public le montre clairement, les modes de consommation du sport voile ont considérablement changés, on consomme du stage ou on loue quand les conditions d’y prêtent : on ne trimbale plus son canot derrière sa voiture.
Qui aujourd’hui achète des bateaux : les clubs sur leurs moyens propres et sans aide fédérale, ou les coureurs sur le budget du ménage et là encore sans aide fédérale.
Au delà, même en considérant l’impact écologique des déplacements, ce n’est pas ce qui freine les compétiteurs, mais les coûts de transport et d’hébergement : on ne va plus faire une régate sur une seule journée exception faite de sa régate de club, on choisit la régate dans laquelle on sait pouvoir se faire plaisir et avoir un classement séparé bref on choisit le compromis coût / avantage. Les clubs font de même compte tenu des impacts budgétaires et des baisses de subventions publiques.
La justification de l’inter série si chère à la FFV, ne se justifie donc plus par l’intérêt des compétiteurs, mais dans l’intérêt des clubs (soit disant) car organiser une inter série serait plus simple que d’organiser une régate de « classes ». Tout ceci ne résiste pas à un examen sérieux, la prise des temps et les calculs qui en sont issus, sans compter la multiplicité des incidents liés aux différences de taille et de vitesse des bateaux sont une complexité supplémentaire pour des bénévoles qui ne sont pas des professionnels de la régate.
Il faut changer de politique et vite. De toute manière les faits qui sont têtus conduiront nécessairement à ce changement de cap, si ce n’est par la FFV en interne, ce seront les pouvoirs publics, autorité de tutelle de la FFV qui s’en chargeront ce qui serait la pire des solutions.