L’United Kingdom Catamaran Racing Association (UKCRA) est une association Anglaise qui fédère les intérêts de la pratique du cata. Son président Nick Dewhirst à deux semaines de la conférence ISAF d’Athènes dans un document: « Selecting the Olympic Events to represent the Best of our Sport » développe que le cata doit dépasser la position de la soumission 097-10 du comité exécutif de l’ISAF. Le très puissant comité exécutif désire le retour d’un catamaran mixte. Nick Dewhirst part du fait que la voile risque d’être remplacée par une autre discipline (Rugby, golf…), moins difficile à faire passer à la télé et moins sujet aux caprices de la météo. L’aspect lisibilité et spectacle devient prépondérant. Ce sont les mêmes critères qui sont rentrés dans la décision de la Coupe de l’America d’utiliser des catas de sport. Ainsi le principe du 5×2 pour les dix médailles attribuées, pour le moment à la voile est l’axe du combat du lobbying pro-cata. Ce qui revient à 2 médailles pour chaque pôle, donc le souhait d’une série homme et une série femme pour les jeux de 2016. Pour mémoire, les soumissions 084-08 faite par la Fédération Française de Voile et la 085-08 de l’Association Internationale F18, allaient dans le sens de la présence de cinq disciplines (planche à voile, dériveur simple, dériveur double, quillard et multicoque).

Le travail de Morelli et Melvin sur les règles de classe de l’AC72 est en ligne depuis vendredi. Ce document de 24 pages plus 12 pages d’annexes permet aux architectes de commencer à phosphorer. Si la vitesse projetée maximale est de 32 noeuds, les caractéristiques principales portent sur le mât aile de 40 mètres de haut pour 260 m2 de surface (230 m2 pour le « petit » modèle), un poids de 5.900 kg. Plus insolite il y a une limite à 2 cameramen et 18 microphones (?), dont un pour chacun des 11 équipiers qui seront des beaux bébés autour de 90 kg en moyenne, enfin le temps de montage démontage est de 48 heures et de 24 heures pour l’aile. Les techniciens français dont le Cabinet de Gilles Ollier et Multiplast sont sur les rangs, ils peuvent travailler pour des défis français et étrangers, sauf la réalisation des coques qui doit être nationale selon le Télégramme. Vu le calendrier, le temps presse.

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